Etats Généraux de l’Eau : ensemble face au changement climatique

Réunis à l’invitation du Département de Vaucluse, élus, associations et professionnels ont posé un diagnostic et partagé leurs expériences à l’occasion des Etats Généraux de l’Eau du Vaucluse. Cette rencontre avait aussi pour ambition de dessiner des solutions concrètes à l’un des enjeux majeurs des prochaines décennies.

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Les États Généraux de l’Eau en Vaucluse ont été lancés ce 1er décembre par la Présidente Dominique Santoni, Violaine Démaret, Préfète de Vaucluse, et Bénédicte Martin, Vice-Présidente de la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur en charge de l’Agriculture, de la Ruralité et du Territoire, en présence de Christian Mounier Vice-Président du Département chargé de l’Agriculture, de l’Eau et de l’Alimentation.

 

Un état des lieux sur les ressources en eau

« Pour la première fois, l’été dernier les Français ont pris pleinement conscience de la fragilité de la ressource en eau et donc de l’indispensable besoin d’anticiper son approvisionnement pour les années à venir, a souligné Dominique Santoni. Il s’agit plus que jamais de travailler collectivement pour élaborer des solutions durables afin de garantir un accès à l’eau à tous  ». Et pour tous les usages, domestiques, agricoles et professionnels.

L’enjeu est de taille mais des solutions existent déjà, comme celles déjà portées ou soutenues par le Département en matière d’irrigation agricole (avec notamment le projet Hauts de Provence Rhodanienne, qui consistera à prélever de l’eau dans le Rhône), le suivi des eaux de rivières (40 points de prélèvement à travers tout le territoire) ou concernant la prévention du risque d’inondation. Autre champ d’intervention : la protection et la valorisation des zones humides grâce à la labellisation de plusieurs sites en Espaces Naturels Sensibles (ENS).

Des pistes pour l’avenir  

La deuxième partie des échanges a été l’occasion de présenter des pistes concrètes. Adrien Morenas, ancien Député de Vaucluse et auteur d’un rapport d’information parlementaire, a évoqué la question de la réutilisation des eaux usées traitées pour approvisionner les nappes phréatiques et les canaux d’irrigation. « En France, les eaux usées sont peu réutilisées, contrairement à nos voisins italiens et espagnols qui les recyclent, eux, jusqu’à 20% ». 

De son côté, le Parc Naturel Régional du Luberon a présenté son programme «  Économisons l’eau », sensibilisant le public aux écogestes. Quant au Syndicat Rhône-Ventoux, il planche sur un projet qui permettrait, d’ici 2024, de réutiliser 55 000 m3 d’eaux usées de ses stations d’épuration. Une eau de qualité qui pourra ensuite être reversée dans le canal de Carpentras pour les terres agricoles. Autant d’initiatives qui vont de pair avec des projets faisant appel aux dernières technologies :  irrigation connectée et phyto-épuration mais aussi une série d’innovations développés par des entreprises vauclusiennes spécialisées dans le traitement et la gestion de l’eau.

En savoir plus sur la politique du Département pour les rivières et les zones humides