Guide rivière

Côté herbier - Les espèces invasives

Côté herbier

Le potamogeton pectinatus

Il est communément nommé «  potamot  ». Cette espèce de plante aquatique vivace forme «  des chevelures  » vertes-marron qui ondulent dans le courant. On la retrouve sur les Sorgues et la Meyne.

La berula ereta 

Appelée aussi «  Berle dressée  », cette plante semi-aquatique pousse sous l’eau et peut se dresser jusqu’à 50 cm au-dessus de la surface. Elle aime la fraîcheur des rivières comme celle des Sorgues.

Ripisyle 

Les ripisylves sont des formations boisées et herbacées qui se développent dans la zone frontière entre les rivières et la terre. Aux côtés des zones humides, elles facilitent le bon fonctionnement des cours d’eau. Entre autres services rendus à l’homme, on notera également l’épuration des eaux usées et la production de biomasse.

Les espèces invasives

Côté végétaux,

l’Herbe à alligator ou la jussie sont des plantes exotiques envahissantes, qui résistent mieux que les espèces locales aux phénomènes d’érosion et aux périodes de sécheresse. Elles prolifèrent et empêchent les autres espèces de se développer.

Côté crustacés,

Il en va de même pour l’Écrevisse américaine, espèce envahissante considérée comme nuisible, qui a une fâcheuse tendance à déloger les espèces autochtones, comme l’Écrevisse à pattes blanches, de leurs habitats naturels. Cette dernière est présente sur l’Aiguebrun, cours d’eau de la combe de Lourmarin.

 

Ce sont des envahisseurs indésirables qui viennent faire le coucou dans le lit des rivières et leurs abords. Indésirables et dangereuses car elles ont une fâcheuse propension à chasser les habitant(es) historiques et légitimes des écosystèmes vauclusiens. Ces intrus font l’objet d’une surveillance accrue dans le cadre de suivis scientifiques que peuvent mettre en place les gestionnaires de milieux. Déjà fragilisées par la présence des espèces envahissantes, les autochtones subissent aussi les sécheresses répétitives qui ne sont pas sans conséquence sur l’équilibre de leurs populations. Pourront-elles s’adapter ?